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Mois : avril 2023
Avant le rachat de Credit Suisse, UBS tente de rassurer ses actionnaires

Publié le 5 avr. 2023 à 18:21Mis à jour le 5 avr. 2023 à 22:55
Comme une horloge suisse. Loin du psychodrame de la veille à l’assemblée générale de Credit Suisse, le président du conseil d’administration d’UBS Colm Kelleher s’est fait réélire à plus de 89 % des voix, à son rendez-vous mercredi avec ses actionnaires. Au point que les enjeux climatiques auront davantage secoué l’assemblée que ceux, financiers et tentaculaires, liés au rachat.
L’inconnue où serait tombée la place financière helvète (y compris UBS) sans le sauvetage du numéro deux suisse, a souligné Colm Kelleher, et l’ effet « Sergio Ermotti » de retour aux commandes chez UBS en remplacement de Ralph Hamers, ont convaincu les actionnaires qu’il n’y avait pas d’autre issue.
Assurance : le courtier Verlingue débauche son nouveau patron chez Diot-Siaci

Publié le 5 avr. 2023 à 18:41Mis à jour le 5 avr. 2023 à 18:58
Le courtier en assurance Adélaïde prépare activement la succession de son président Jacques Verlingue . Fondé à Quimper il y a quatre-vingt-dix ans, le groupe familial a annoncé mercredi l’arrivée d’un nouveau directeur général pour Verlingue, sa principale entité. Verlingue est le septième courtier français spécialiste de la clientèle des entreprises, avec 239 millions d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier.
Anne-Jacques de Dinechin va quitter le numéro un français, Diot-Siaci , où il est directeur des activités de spécialités (assurance de professions réglementées et affinitaire, réassurance, captives). Il remplacera le 15 mai l’actuel patron de Verlingue, Gilles Bénéplanc.
Trois marques
Agé de 65 ans, ce dernier reste directeur général d’Adélaïde. Il se concentrera sur la conduite du holding, qui chapeaute aussi le gestionnaire de complémentaires santé Génération et Cocoon, un site d’assurance-santé en ligne.
Le changement de gouvernance doit permettre d’accompagner la transition entre Jacques Verlingue et son fils Benjamin, 35 ans, qui prendra la présidence du groupe en 2024, comme annoncé en 2021.
Ancien président du directoire de Diot, Anne-Jacques de Dinechin, 51 ans, cherchait un nouveau défi après la fusion avec Siaci en 2021, selon plusieurs sources. Son remplacement poste pour poste ou la redistribution de ses fonctions n’est pas encore actée. En début d’année, Diot-Siaci a choisi Cédric Charpentier, un proche du coprésident Pierre Donnersberg , figure du monde de l’assurance, comme nouveau directeur général.
Reconnu par ses pairs comme un « excellent technicien » et pour ses « qualités humaines », Anne-Jacques de Dinechin a moins un profil de « développeur », estiment deux patrons du secteur. Le nouveau patron de Verlingue reprendra aussi le pilotage des filiales internationales, actuellement assuré par Benjamin Verlingue.
Quatrième génération
Représentant de la quatrième génération, ce dernier reste, cette année encore, directeur général délégué d’Adélaïde. Mais il aura désormais le soutien de Gilles Bénéplanc dans son autre mission : le développement à l’étranger. Le groupe espère concrétiser prochainement une acquisition d’ampleur en Italie, en Allemagne ou en Espagne, trois marchés qu’il lorgne depuis plusieurs années.
Un tel mouvement doit aider le groupe à s’imposer comme « un grand courtier d’assurance familial, européen et indépendant ». Il vise un chiffre d’affaires de 400 à 500 millions d’euros l’an prochain, dont 30 % hors de France.
La marche est encore haute à franchir. En 2022, l’activité a crû de 9 % pour atteindre 338 millions d’euros, dont 21 % en Suisse, au Portugal et au Royaume-Uni.
Alors que le M&A et le mercato des dirigeants bat son plein dans le courtage, Benjamin Verlingue estime qu’Adélaïde est une « alternative crédible » face aux mastodontes anglo-saxons Marsh, WTW et Aon, et aux acteurs soutenus par des fonds d’investissement, comme Howden, très actif dans l’Hexagone.
KKR met la main sur le courtier April

Publié le 25 nov. 2022 à 21:37Mis à jour le 25 nov. 2022 à 21:59
Coup de théâtre sur le marché du M&A. Le poids lourd du private equity KKR rachète le courtier en assurances à CVC pour près de 2,4 milliards d’euros, selon nos informations. Un prix qui valorise le groupe lyonnais quelque 16 fois son résultat opérationnel (Ebitda) prévu en 2022. CVC l’avait acquis il y a seulement trois ans pour 900 millions d’euros et procédé entre-temps à une série de cessions dans des activités d’assurances jugées non stratégiques.
Au terme d’enchères très disputées , le fonds américain conseillé par la banque d’affaires Centerview l’a emporté sur le français PAI et Cinven, selon des sources concordantes. Dans un marché, qui plus est, complètement à sec de financement. « Le fonds américain a fait appel à de la dette privée et à son propre bilan, en plus du capital. Au final c’est le prix, la fermeté de l’offre, et la capacité d’exécution qui ont joué », indique une source.
Covéa refond à nouveau sa gouvernance

Publié le 21 nov. 2022 à 18:18Mis à jour le 21 nov. 2022 à 18:43
A peine cinq mois après avoir modifié sa gouvernance, Covéa a annoncé lundi soir une nouvelle organisation. Censée faciliter l’intégration de sa nouvelle filiale de réassurance PartnerRe, achetée cette année pour 9,15 milliards de dollars en cash (9,05 milliards d’euros), elle sera effective au 1er janvier et risque de modifier les équilibres au sein du groupe d’assurance mutualiste.
« Nous créons une instance opérationnelle structurant les compagnies d’assurance françaises du groupe, PartnerRe, et les fonctions de pilotage et de supervision », a déclaré Thierry Derez, qui a renoncé en juillet à sa fonction de président sous la pression des autorités pour rester directeur général de Covéa SGAM, l’entité faîtière du groupe.
Négociations salariales : AXA propose des hausses de 4,2 %

Publié le 19 nov. 2022 à 15:00
Comme dans les autres entreprises, le retour en force de l’inflation domine les négociations salariales chez AXA . Selon nos informations, la direction du géant de l’assurance a proposé pour ses salariés français une augmentation de l’enveloppe globale de 4,20 % à partir du 1er janvier 2023, lors d’une réunion qui s’est tenue jeudi avec les organisations syndicales.
Dans le détail, les cadres bénéficieraient d’une augmentation générale de 1,7 % tandis que pour les employés, celle-ci atteindrait 2,7 % avec un minimum de hausse de 945 euros sur l’année. A ces hausses générales s’ajouteraient des augmentations individuelles. Au global, la progression de l’enveloppe de 4,2 % représente près du double de celle de 2022, qui s’était élevée à 2,5 %.
La question du rattrapage
Mais face à une inflation qui a atteint 6,2 % en octobre, les syndicats jugent que le compte n’y est pas. « Nous demandons un rattrapage pour 2022 », déclare Philippe Surbled, coordinateur central CFE-CGC d’AXA France. « On serait prêt à accepter une prime de partage de la valeur au titre de 2022 », ajoute Bernard Bosc, son collègue de la CFDT, qui se dit « prêt à faire des mouvements sociaux ».
La prochaine séance de négociation est prévue le 28 novembre. Restera aussi à négocier la hausse pour 2023. Les syndicats voient dans l’accord tout juste signé chez Groupama Gan un modèle du genre. Pour ses près de 7.000 salariés, le groupe mutualiste prévoit une augmentation générale d’au moins 4 %, à laquelle s’ajoute une enveloppe d’augmentations individuelles de 1,5 %.
« Nous avons pour pratique de ne pas commenter les négociations en cours, déclare une porte-parole d’AXA France. Néanmoins, le contexte actuel est bien évidemment pris en compte dans nos discussions qui viennent de reprendre comme prévu le 17 novembre, après les élections professionnelles ». Celles-ci ont vu la CFE-CGC et la CFDT confirmer leurs premières places.
Tarifs plafonnés
L’enjeu est majeur pour AXA, qui emploie au total quelque 21.000 salariés dans l’Hexagone (sur 149.000 dans le monde), dont 12.000 au sein de son navire amiral AXA France. Dans le cadre de son plan stratégique, présenté fin 2020 , le groupe prévoit d’accélérer ses efforts de productivité, particulièrement en Europe et en France, avec des économies de 500 millions d’euros d’ici 2023.
Or entre-temps, le monde a changé et l’inflation s’est envolée, surtout depuis l’invasion de la Russie en Ukraine, qui a fait flamber les prix de l’énergie. Le groupe doit certes en tenir compte, mais il doit aussi respecter son engagement de ne pas augmenter ses tarifs à un rythme supérieur à l’inflation en 2023, comme la profession l’a annoncé en septembre.
Assurance vie : retour du fonds en euros

Publié le 25 nov. 2022 à 18:10Mis à jour le 25 nov. 2022 à 19:58
Le fonds en euros n’a pas dit son dernier mot. Plombé par des années de taux bas, voire négatifs, sur le marché obligataire, le produit phare de l’assurance-vie à la française avait été relégué au second plan par les compagnies d’assurance. Plus diversifiées, mais aussi plus risquées faute de garantie du capital, les unités de compte (UC) lui avaient succédé en tête de gondole, en surfant sur la hausse des marchés financiers.
Mais cette année, la donne s’est inversée avec l’inflation, la chute des Bourses et la hausse des taux d’intérêt, enclenché en juillet par la Banque centrale européenne. Dans la foulée, certains assureurs ont discrètement levé, ou amoindri, les restrictions d’accès à leur fonds en euros. A commencer par deux poids lourds du marché tricolore, BNP Paribas Cardif et CNP Assurances, selon nos informations.
Banco BPM négociations en assurance non-vie

Publié le 29 nov. 2022 à 22:25Mis à jour le 29 nov. 2022 à 22:26
Banco BPM a privilégié son principal investisseur . Deux groupes français étaient en lice pour son partenariat dans l’assurance. Le Crédit Agricole et l’assureur Axa se disputaient les activités d’assurance dommages de la troisième plus grande banque italienne pour une opération qui, selon les sources, devrait s’élever à environ 300 millions d’euros.
Banco BPM a donc choisi sans surprise son principal actionnaire, le Crédit Agricole, qui détient depuis avril dernier 9,8% de son capital. Son directeur général délégué Jérôme Grivet s’était d’ailleurs dit récemment « très confiant » sur l’issue des discussions. La banque verte est très appréciée dans la péninsule, qui est son deuxième marché « domestique » après la France. Elle détient en outre avec Banco BPM Agos, numéro trois du crédit à la consommation en Italie. Le Crédit Agricole avait déclaré avoir investi dans la banque transalpine pour étendre leurs partenariats commerciaux.
Partenariat de long terme
Dans l’assurance-vie, Banco BPM avait conclu en avril dernier le rachat des parts du groupe français Covéa dans leur coentreprise , dont il est devenu ainsi l’unique actionnaire. Il prévoit de faire de même pour un partenariat d’assurance qu’il a actuellement avec Cattolica, désormais une unité de Generali.
Cet été, la banque milanaise avait déclaré qu’elle conserverait ses activités d’assurance-vie, tout en poursuivant la recherche d’un nouveau partenaire pour la division non-vie. Banco BPM ouvre désormais des discussions exclusives avec le Crédit Agricole.
« Cette exclusivité vise à négocier et définir les termes et conditions d’un achat potentiel par Crédit Agricole Assurances S.A. d’une participation majoritaire dans Banco BPM Assicurazioni (…) et dans Vera Assicurazioni (…) avec le lancement d’un potentiel partenariat de long-terme dans le secteur de la protection non-vie », a déclaré la banque italienne dans un communiqué mardi soir.
Celle-ci ne cède pas aux pressions politiques. La banque française avait été prise à partie mi-août par un très proche conseiller de Giorgia Meloni, la nouvelle présidente du conseil. « Le Crédit Agricole poursuit son ascension pour devenir le deuxième pôle bancaire italien et contrôler notre épargne, avait tweeté Guido Crosetto. Ce n’est pas une question de marché, mais de politique. »
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Plafond de la dette : options des Etats-Unis

Publié le 30 janv. 2023 à 17:27Mis à jour le 30 janv. 2023 à 19:03
Jusqu’ici, tout va bien. Mais pour combien de temps ? A Washington, le bras de fer politique sur le plafond de la dette souveraine n’a pas encore dégradé la notation crédit du pays. Les trois principales agences, Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch ont pour l’instant confiance dans la capacité du Congrès à relever ce plafond pour honorer les engagements déjà contractés par les Etats-Unis. Mais le doute s’est installé.
En effet, les trois agences phosphorent déjà sur ce qu’elles devraient faire en cas de défaut « bien ordonné ». Elles ont intégré l’idée que le gouvernement chercherait à atténuer l’impact d’un tel défaut, en remboursant rubis sur l’ongle les bons du Trésor et en faisant au contraire patienter des entreprises sous contrat avec l’administration fédérale ou bien les allocataires de la Sécurité sociale.
La secrétaire au Trésor Janet Yellen rejette certes l’idée que la priorisation des remboursements soit une solution. Elle ne cesse de répéter qu’elle n’empêcherait pas le défaut, car « les systèmes du Trésor ont tous été conçus pour régler toutes nos factures quand elles sont dues et à l’heure ».
Toutefois, en 2011, lors du précédent bras de fer sur la dette, l’administration Obama avait bel et bien préparé un plan de secours de « priorisation ». Ces préparatifs secrets – il ne fallait pas mettre en péril la négociation d’un accord politique – ont été exposés au grand jour par la suite.
Prioriser, est-ce éviter un défaut ?
Pour Fitch, une telle priorisation ne sauverait pas la crédibilité de l’émetteur souverain. « Si pour une raison ou une autre, ils dépassaient le jour J et cessaient les paiements sur les obligations – quelles qu’elles soient – cela ne serait pas cohérent avec une notation AAA », a déclaré Richard Francis, de Fitch Ratings, à Bloomberg, qui a interrogé les trois agences.
Moody’s et S&P sont plus mesurés. « Si un versement [sur la dette] était manqué, ce serait un défaut. Quant aux autres versements non liés au service de la dette, si vous les priorisiez et retardiez les autres, ce serait un sujet séparé, sur lequel on ne se concentrerait pas en termes d’incident crédit », estime William Foster de Moody’s.
Chez S&P, Joydeep Mukherjee explique que la note pourrait être ajustée en cas de priorisation « s’il y avait d’autres raisons de penser que la note devrait être abaissée ». Les retards de paiement des allocations sociales « ne sont pas un cas de défaut », mais « pourraient indiquer d’autres problèmes que le fait que le gouvernement ne peut pas payer ses factures à temps ».
Tous les stades de l’angoisse
Standard & Poor’s est la seule agence parmi les trois à avoir dégradé d’un cran les Etats-Unis lors de la crise de 2011. La note est tombée à AA+ à long terme, A-1+ à court terme. En mars 2022, cette note a été réaffirmée : élevée grâce à une économie diversifiée et résiliente, une politique monétaire souple, une devise qui est la première monnaie de réserve mondiale ; mais diminuée par une forte dette.
Depuis lors, les Etats-Unis ont pris de nouveaux engagements et fait grimper la dette à 31,4 milliards de dollars. Le plafond légal est techniquement dépassé depuis le 19 janvier. Du coup, le gouvernement fédéral recourt à des expédients pour régler ses créanciers, en puisant dans des poches d’argent dormant.
Ces moyens seront épuisés début juin, affirme Janet Yellen. Certains analystes tablent plutôt sur juillet, voire août. Si les parlementaires ne trouvent pas d’accord d’ici là, les marchés financiers risquent de passer par tous les stades de l’angoisse.
Bourse : les perdants de 2022 ont démarré l’année en trombe à Wall Street

Publié le 30 janv. 2023 à 18:01Mis à jour le 30 janv. 2023 à 18:08
Les derniers seront les premiers. A Wall Street, les grands perdants de l’année dernière sont de nouveau à l’honneur depuis le début de l’année. Le Nasdaq à forte coloration technologique a rebondi d’environ 10 % après avoir chuté de 33 % l’année passée. A l’inverse, l’indice Dow Jones, qui avait enregistré sa meilleure performance face au Nasdaq en plus de 20 ans l’an dernier, affiche des gains d’un peu plus de 2 % seulement au cours du mois de janvier.
Dans le détail, cryptos, SPAC et « meme stocks » – ces titres portés à bout de bras par des boursicoteurs très actifs sur les réseaux sociaux – ont entamé l’année sur les chapeaux de roues. Le « meme index » produit par Solactive affiche des gains de 24 %, tandis que l’indice « Despac », qui réplique la performance de 25 sociétés récemment entrées en Bourse après une fusion avec l’un de ces véhicules d’investissement, est en hausse de 19 % en janvier. Tous deux s’orientent vers leur meilleure performance mensuelle.
Affaire Adani : plus de 70 milliards de dollars partis en fumée

Publié le 30 janv. 2023 à 18:37Mis à jour le 30 janv. 2023 à 19:44
Adani Group, l’énorme conglomérat indien, est pris dans une tempête qui ne semble pas près de se calmer. Depuis les révélations , la semaine passée, de la société d’investissement américaine Hindenburg Research, qui l’accuse d’être une gigantesque « fraude », la capitalisation des sociétés du groupe Adani a perdu, en tout, plus de 72 milliards de dollars (environ 66 milliards d’euros) en Bourse.
Tout a commencé mardi 24 janvier, lorsque le vendeur à découvert (« shortseller ») américain Hindenburg a affirmé dans un long rapport que le groupe Adani – valorisé à cette date 218 milliards de dollars – se livrait depuis plusieurs années à des manipulations de marché « éhontées » ainsi qu’à de la fraude comptable à l’aide d’un réseau de sociétés écrans installées à l’Ile Maurice et dans les Caraïbes. Des pratiques illégales destinées à « maintenir l’apparence de bonne santé financière et de solvabilité » de ses filiales cotées en Bourse.